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04 décembre 2006

Nouvel exploit de la police sarkozienne!

medium_pg17822ss.jpg    Fin novembre, l'écrivain Alain SORAL a rendu public son ralliement à l' équipe de campagne de Jean-Marie LE PEN y définissant son rôle comme celui d'un conseiller technique, d' un producteur d'idées et de concepts, en charge des affaires sociales et des banlieues. Expliquant son engagement, il s'est défini comme un national-républicain de gauche qui a rejoint les nationaux-républicains de droite. Les conséquences de cette courageuse prise de position ne se sont pas faites attendre bien longtemps!

   Samedi dernier, il devait participer à la 59e Journée Dédicaces organisée à l'Institut des Sciences Politiques de Paris: manifestation où il avait été invité officiellement comme près de 130 autres personnalités. Il en a été empêché au dernier moment: sous un prétexte fallacieux de "sécurité!!!" Richard Descoing, directeur de l'établissement - dont on a du mal à penser qu'il ait agi de sa propre initiative- l'en a fait chasser et même interdire les abords par la police. 

   Alors que l'insécurité grandissante règne partout dans le pays, des fonctionnaires de police sont utilisés pour baillonner un écrivain dont le seul tort est de ne pas faire partie de la coterie du "politiquement correct"! Il est vrai qu'il est plus facile d'empêcher un auteur de dédicacer ses ouvrages que de protéger les faibles des exactions de la racaille et de faire règner l'ordre dans les "quartiers". Soyons tranquilles, à défaut de la police tout court là où c'est utile, la police de la pensée veille partout! A quand les bûchers de livres interdits? 

    Il est plus que jamais nécessaire de se souvenir du cri de ralliement des Gueux " celui de l'alouette qui est oiseau de liberté et celui du coq claironnant de guerre!"   YD

    A voir et à écouter: www.dailymotion.com/visited/search/alain%20soral/video/xq...

  

03 décembre 2006

2 décembre 1805: la gloire d'Austerlitz!

medium_bonaparte.3.jpg  Soldats, je suis content de vous!

  Vous avez à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire!

   Une armée de 100.000 hommes, commandée par les empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de 4 heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. 40 drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, 120 pièces de canons, 20 généraux, plus de 30.000 prisonniers, rendent le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter. La paix ne peut plus être éloignée; mais comme je le promis à mon Peuple avant de passer le Rhin, je ne ferai qu'une paix qui nous donne des garanties et assure des récompenses à nos Alliés.

Soldats, lorsque le Peuple Français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et l'avilir! Et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m'obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis! Projets téméraires et insensés que, le jour même de l'anniversaire du couronnement de votre Empereur, vous avez anéantis et confondus! Vous leurs avez appris qu'il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre.

Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre Patrie sera accompli, je vous ramenerai en France: là, vous serez l'objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon Peuple vous reverra avec joie et il vous suffire de dire " j'étais à Austerlitz " pour que l'on réponde " voilà un brave" !     Napoléon

Déclaration faite à Austerlitz, le 12 frimaire an XIV ( 3 décembre 1805 ) au lendemain de la bataille. 

 

 

02 décembre 2006

Sarkhéros!

medium_ecussonpolicedrapeau.2.jpg   On se souvient de la récente envolée lyrique du ministre Sarkozy se félicitant du sang-froid dont avaient fait preuve les policiers en laissant leurs armes à l'étui alors qu'ils étaient en proie à des attaques d'une extrème violence dans les "quartiers" en novembre dernier. Les yeux mouillés d'émotion, le petit Nicolas avait cité un exemple héroïque: " un CRS, frappé à la tête pendant 4 minutes avec des barres de fer et des battes de base-ball, avait une arme, il n'en a pas fait usage...la police est républicaine et dans son immense majorité, elle est impeccable "

    D'où vient alors qu'il n'ait pas immédiatement condamné avec force le tir effectué par un policier sur des supporteurs du Paris-St Germain, ni même dénoncé les déclarations de Marin, procureur de la république, assurant que " le fonctionnaire a tiré pour se protéger et pour protéger quelqu'un...il a opté pour une attitude courageuse"... il est vrai que souvent Sarko varie et donc ses conceptions de l'héroïsme aussi.

   A moins bien sûr qu'il n'ait estimé que la situation n'était pas comparable: les sympathiques "jeunes" de la tribu locale qui battaient la mesure sur le CRS exemplaire chantonnaient sans doute "ô catalinetta bella tchi tchi" alors que les monstrueux "hooligans" qui s'approchaient du policier parisien " hurlaient des injures racistes et antisémites"...ce qui évidemment justifie qu'ils servent de cibles vivantes! Ce fut d'ailleurs l'avis de tout le politiquement correct qui a salué le tir quasiment épurateur du justicier et celui de la plupart des médias qui ont traîné la victime dans la boue: la victime d'ailleurs et non pas curieusement les victimes bien que la balle meurtrière ait d'abord traversé le corps de Mounir Bouacher avant d'aller éclater le coeur de son copain Julien Quémener. Il est vrai que cataloguer "racistes" deux potes se prénommant Julien et Mounir...

    Le gardien Antoine Granomort s'est ainsi trouvé propulsé nouvel héros de la police sarkärcherienne, celui qui tire dans le tas quand il l'estime nécessaire, sûr de son bon droit et du soutien de la Loi qui lui reconnaîtra la légitime défense. Il devient donc un exemple pour ses collègues, à l' origine peut-être de la "jurisprudence de la porte de St-Cloud" dont on verra sans doute bientôt si elle sert de référence la prochaine fois que des policiers seront attirés dans des guets-appens, caillassés, encerclés et attaqués par des hordes hurlantes dans certains "quartiers en souffrance". Dont acte.    MPD

   

     

    

   

   

01 décembre 2006

Douai: nouvelles menaces sur l'emploi!

medium_produisons_francais.5.png   En avril dernier, le groupe britannique Wagon s'est offert la filiale européenne de la multinationale Oxford disparue dans une faillite aux USA. Wagon-Automotive, le nouvel ensemble industriel ainsi constitué se situe à la 5e place du marché des équipementiers automobiles européens.C'est presque immédiatement pourtant que la Direction du groupe a fait savoir qu'un plan de restructuration était à l'étude pour "relever les défis qui s'imposent à l'ensemble des équipementiers automobiles" ... et le couperet vient de tomber: Wagon-Automotive va supprimer 872 postes entre mars 2007 et mars 2008, dont 118 dans sa seule unité de Douai!

   C'est une nouvelle illustration des conséquences néfastes du mondialisme et de l'ultra-libéralisme économique: les groupes industriels français et européens ne parviennent plus à faire face à la concurence sauvage des "pays émergents" à faible taux de productivité...tout en garantissant bien sûr des profits grandissants à leurs actionnaires! Et se sont donc les travailleurs français et européens qui en font les frais, sacrifiés à la voracité des fortunes anonymes et vagabondes! 

   118 familles du douaisis risquent de payer le prix fort d'une politique inconséquente menée par les mêmes qui nous gouvernent en alternance depuis 60 ans. Plus que jamais, il est nécessaire et urgent de tourner le dos à ceux qui ont livré la France et les Français à la mondialisation! MPD

  

  

     

30 novembre 2006

Marinades!

medium_daumier-la_loi.jpg   Dans une conférence de presse tenue mardi 28 novembre, Jean-Marie LE PEN a indiqué qu' une plainte avait été déposée auprès du Doyen des Juges d'Instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris à l'encontre du sieur Jean-Claude Marin, Procureur de la République de Paris encore en exercice.

   Une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation qui fait suite aux inqualifiables propos tenus par Marin, s'exprimant ès qualité devant micros et caméras, après les dramatiques évènements ayant entraîné la mort par balle d'un supporteur du Paris-St Germain. Sans doute soucieux de son plan de carrière, alors que l'enquête n'est pas close, le robin a fait état devant la presse de soi-disant faits et paroles dont il n'a bien évidemment pas été le témoin direct, sans citer ses sources, " ouvrant ainsi la voie à une série de déclarations manipulatoires et diffamatoires émanant de certains journaux et hommes politiques " dans le but évident de nuire à Jean-Marie LE PEN et au Front National. 

    On peut certes s'interroger sur les suites susceptibles d'être données de nos jours - et dans un délai raisonnable - à une plainte  déposée à l'encontre d' un tel "haut" fonctionnaire, qui plus est, sans doute par nature, serviteur zélé du pouvoir en place. La procédure a au moins le mérite d'avoir été lancée:  il convient donc d'en faire état le plus largement possible. Il faut dénoncer avec force ce genre de manipulations "à la Carpentras"!

     Certains qui prennent les Français pour des gens sans faculté de jugement devraient un jour s'en mordre les doigts! Vienne le temps où le Peuple de France, las d'être trompé, entonnera le chant qui guida le combat des Gueux..." le chant de l'alouette qui est oiseau de liberté et celui du coq claironnant de guerre!"     YD   ( dessin de Daumier )